Vingt-cinq moins un
De septembre à mai, ce roman poignant raconte le quotidien d’une classe de quatrième année affligée par deux événements marquants, le cancer de Thomas et la mort d’Émeline. Si c’est Ève qui prend la parole pour exprimer l’incompréhension qu’elle ressent face à la maladie du premier et la culpabilité face au décès de la deuxième, culpabilité qui la pousse à s’isoler, les textes écrits par l’enseignante, figurant sur le papier ligné du cahier Canada dans lequel elle correspondait avec Émeline, expliquent son point de vue d’adulte qui doit écouter, consoler et rassurer ses élèves, certains éprouvant de la tristesse, du déni, de la peur et de la colère. Petit à petit, la vie reprend son cours alors que la classe célèbre la mémoire de la fillette qui n’aura jamais ses dix ans et Ève elle-même regagne espoir en épaulant Thomas dans son combat contre le cancer. [SDM]