Vingt-cinq moins un
9-12 ans
Vingt-cinq moins un
De septembre à mai, ce roman poignant raconte le quotidien d'une classe de quatrième année affligée par deux événements marquants, le cancer de Thomas et la mort d'Émeline. Si c'est Ève qui prend la parole pour exprimer l'incompréhension qu'elle ressent face à la maladie du premier et la culpabilité face au décès de la deuxième, culpabilité qui la pousse à s'isoler, les textes écrits par l'enseignante, figurant sur le papier ligné du cahier Canada dans lequel elle correspondait avec Émeline, expliquent son point de vue d'adulte qui doit écouter, consoler et rassurer ses élèves, certains éprouvant de la tristesse, du déni, de la peur et de la colère. Petit à petit, la vie reprend son cours alors que la classe célèbre la mémoire de la fillette qui n'aura jamais ses dix ans et Ève elle-même regagne espoir en épaulant Thomas dans son combat contre le cancer. [SDM]

L'auteure a réussi un véritable de tour de force en développant le récit au sein d'une classe. Cela permet d'explorer toute une gamme d'émotions.

Diversité fonctionnelle
Diversité fonctionnelle

Les livres qui figurent dans cette section font la promotion de la diversité fonctionnelle pour favoriser les rencontres et éviter les mises à l’écart. Des récits qui nous rendent sensibles aux difficultés vécues au quotidien par les enfants ayant une ou des incapacités. Des histoires qui encouragent les jeunes à accepter leur différence et celles en savoir plus.

des autres. Vous y ferez ainsi la rencontre de personnages variés tout en vous familiarisant avec la dyslexie, la trisomie, les handicaps moteurs, l’autisme, le cancer et autres. Lire la suite …

Au Québec, environ 3 % des jeunes de moins de 15 ans vivent avec une incapacité dont la gravité varie 1. Peu importe la nature de l’incapacité, par exemple, une mobilité réduite, des difficultés d’apprentissage, un trouble de santé mentale ou un problème ponctuel de santé, tout le monde devrait avoir accès à une bonne qualité de vie et devrait pouvoir participer pleinement à la vie en société.

Dans une société égalitaire, les besoins de tous et de toutes devraient être pris en compte. Cependant, les jeunes qui ont une ou des incapacités sont parfois traités injustement à cause de leur différence et peuvent être victimes d’exclusion, que ce soit à la garderie, à l’école ou dans différents lieux fréquentés par leurs pairs. Pour permettre à ces jeunes de participer pleinement à la vie familiale, scolaire et même communautaire, il faut donc être à l’écoute de leurs besoins et faire les accommodements nécessaires pour favoriser leur inclusion.

1 Gouvernement du Québec, 2010. Institut de la statistique du Québec. Vivre avec une incapacité au Québec. Un portrait statistique à partir de l’Enquête sur la participation et les limitations d’activités de 2001 et 2006.