Sans Nimâmâ
6-9 ans
Sans Nimâmâ

Récipiendaire du prix littéraire TD 2016 pour la version anglaise Missing Nimâmâ. - Tân'tê Nimâmâ? je demande à Nôhkom. Où est Maman? - Elle fait partie des femmes disparues, Kamâmakos. Elle m'appelle « petit papillon ». Comme le faisait Nimâmâ. Avant qu'elle disparaisse. Une jeune femme - une Autochtone parmi tant d'autres portées disparues au Canada - veille sur son enfant qui doit grandir sans sa nimâmâ. La mère observe de loin les étapes importantes de la vie de sa fille - sa première journée d'école, sa première soirée dansante, la rencontre de son premier ami de coeur, le jour de son mariage, la naissance de son enfant. Sans Nimâmâ est une histoire riche d'amour, mais aussi remplie de perte, racontée à tour de rôle par une mère et son enfant, dans un vocabulaire adapté aux jeunes lecteurs.

Catégorie(s) : Diversité culturelle
Sujet(s) abordé(s) : ,
Auteur / Autrice : Melanie Florence
Illustrateur / Illustratrice : François Thisdale
Maison d'édition : DES PLAINES , 2018
ISBN : 9782896116546

Diversité culturelle
Diversité culturelle

Dans cette section, vous serez transportés à travers des histoires originales d’amitié interethnique. Des fenêtres ouvertes sur le monde, du Nunavut au Mali, en passant par la Chine, qui nous font découvrir des personnages inspirants, qui vont au bout de leurs rêves. De beaux albums qui mettent de l’avant des personnages porteurs d’espoir en savoir plus.

et qui invitent les enfants à s’ouvrir à d’autres cultures. Lire la suite …

Le Québec est de plus en plus multiculturel. Des peuples autochtones aux dernières vagues de réfugiés des guerres du 21e siècle, sa population y est diversifiée. Malgré la reconnaissance de l’apport du multiculturalisme à la société québécoise, il ne demeure pas moins que les minorités ethniques subissent, encore trop souvent, des discriminations de toutes sortes en lien avec leur origine.

Toute discrimination raciale, qu’elle soit basée sur l’apparence physique, la langue, les pratiques religieuses, les coutumes ou autres, a pour conséquence d’induire un traitement inégalitaire. Malgré des lois garantissant un égal accès au logement, à l’éducation, aux services de santé, à l’emploi, force est de constater que les personnes racisées vivent davantage d’exclusion. De plus, les minorités visibles sont encore sous-représentées dans la sphère politique, économique et culturelle, ce qui réduit les possibilités d’images positives des différentes communautés ethniques et culturelles. En fait, bien souvent, ce sont des représentations négatives de ces groupes qui sont véhiculées dans les médias et qui viennent banaliser, et parfois même amplifier, la discrimination et la violence à leur égard.

Il ne faut pas oublier que les nouveaux arrivants font face à plusieurs difficultés, entre autres, l’apprentissage d’une nouvelle langue, l’intégration à une nouvelle culture, la recherche d’un emploi, la reconnaissance de leur diplôme, etc. Ces défis peuvent les amener à vivre des moments très pénibles ayant une influence sur la dynamique familiale et conduisant à l’isolement. 22% des familles du Québec sont issues de l’immigration, c’est-à-dire qu’une famille sur cinq est dirigée par un couple dont au moins un des conjoints est immigrant.