Lili Macaroni, je suis comme je suis!
4-9 ans
Lili Macaroni, je suis comme je suis!
Lili Macaroni se considère chanceuse d'avoir des cheveux roux comme sa maman, des taches de rousseur sur le nez comme son papa, des yeux comme deux petits bleuets comme sa mamie et un rire communicatif comme son papi. Elle a hâte de grandir. Or, ses copains l'appellent Lili Macaroni au fromage et lui disent que ses cheveux sont orange citrouille et qu'elle a les yeux trop collés. Peinée, elle se dessine comme elle souhaiterait être: cheveux noirs, des yeux comme des pépites de chocolat, pas de flocons dorés sur le nez... Elle s'aperçoit cependant qu'elle a effacé tout ce qui lui rappelait ses parents et ses grands-parents et afin de guérir sa peine, elle fabrique le plus beau des papillons à pois pour l'accrocher à son cou. Elle découvrira ainsi qu'elle n'est pas la seule à ressentir ce sentiment, ses camarades de classe et sa professeure connaissant eux aussi des moments de tristesse. [SDM]

Un album tout indiqué pour aborder, en classe, les différences corporelles.

Finaliste au Prix du Gouverneur Général 2018 - Catégorie livre illustré

Diversité corporelle
Diversité corporelle

Dans cette section, vous trouverez des livres faisant la promotion d’une image corporelle saine et diversifiée. Des livres présentant des corps où les tailles et les proportions sont non seulement variées mais aussi valorisées. Des histoires qui mettent de l’avant des images positives et réalistes qui conduisent au respect et à l’appréen savoir plus.

ciation de la diversité corporelle. Des récits qui invitent les enfants à s’accepter soi-même et à adopter des comportements inclusifs. Ainsi, nous proposons aux jeunes et aux adultes qui les accompagnent une remise en question des idéaux de beauté dominants. Il faut de tout pour faire un monde, alors, célébrons la diversité corporelle. La valeur d’une personne va bien au-delà de son poids et de son apparence. Lire la suite …

De nos jours, on assiste à une véritable tyrannie de la beauté. Dans les magazines, les photos sont retouchées pour faire disparaître les rondeurs. À la télévision, les présentateurs/trices sont en majorité jeunes et beaux. Et la chirurgie esthétique fait de véritables adeptes. Ces images de beauté, basées sur des modèles corporels de minceur féminine et de supermusculature masculine, ne correspondent pas à la réalité physiologique du corps humain et influencent l’estime de soi des enfants. Selon l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire, environ 50% des jeunes québécois qui présentent un poids santé normal ou inférieur à la normale sont insatisfaits de leur apparence corporelle.

Exposées aux messages quotidiens pour atteindre un corps «parfait», les filles subissent davantage de pression sociale en lien avec leur apparence physique. On accorde beaucoup d’importance à leur image, par exemple, dans la conception des vêtements qui leur sont destinés. Conçus différemment selon le sexe, les vêtements pour filles sont axés sur l’esthétisme tandis que ceux pour les garçons renvoient au confort et à la liberté de mouvement. Les filles sont donc plus assignées au règne des apparences ce qui les conduit, plus facilement, à développer une préoccupation excessive à l’égard du poids ainsi qu’à adopter des comportements alimentaires malsains.

Les cours des écoles ne sont pas épargnées à cette pression : nous avons tous déjà été témoin, un jour ou l’autre, des moqueries que subissait un jeune en lien avec son apparence ou son poids. Ces moqueries peuvent dégénérer et devenir des actes d’intimidation conduisant à l’isolement et au rejet des enfants qui ne correspondent pas aux modèles de beauté.

Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire