Bip le différent
4-6 ans
Bip le différent
Bip est très excité à l'idée de commencer l'école, mais il se sent tout petit parmi la foule d'enfants. C'est que Bip est différent: il est un robot de cinq ans. Timide, sa boîte vocale déraille lorsqu'il doit se présenter devant les autres élèves, ce qui entraîne Bruno, un garçon costaud et grognon, à le mettre au défi de détruire le château de blocs d'une camarade s'il veut se joindre à son équipe. Bip est peu emballé à l'idée de poser un geste peu gentil, mais son désir d'avoir des amis est plus fort que tout. Rejeté en dépit de son acte, le robot apprendra que, malgré sa différence, il peut miser sur ses nombreuses qualités afin de se lier d'amitié avec les autres enfants. [SDM]

Finaliste en 2018 - Prix littéraire Le Droit

Catégorie(s) : Diversité corporelle
Sujet(s) abordé(s) : ,
Auteur / Autrice : Éric Péladeau
Illustrateur / Illustratrice : Kan - J
Maison d'édition : Vents d'Ouest , 2017
ISBN : 9782895374947

Diversité corporelle
Diversité corporelle

Dans cette section, vous trouverez des livres faisant la promotion d’une image corporelle saine et diversifiée. Des livres présentant des corps où les tailles et les proportions sont non seulement variées mais aussi valorisées. Des histoires qui mettent de l’avant des images positives et réalistes qui conduisent au respect et à l’appréen savoir plus.

ciation de la diversité corporelle. Des récits qui invitent les enfants à s’accepter soi-même et à adopter des comportements inclusifs. Ainsi, nous proposons aux jeunes et aux adultes qui les accompagnent une remise en question des idéaux de beauté dominants. Il faut de tout pour faire un monde, alors, célébrons la diversité corporelle. La valeur d’une personne va bien au-delà de son poids et de son apparence. Lire la suite …

De nos jours, on assiste à une véritable tyrannie de la beauté. Dans les magazines, les photos sont retouchées pour faire disparaître les rondeurs. À la télévision, les présentateurs/trices sont en majorité jeunes et beaux. Et la chirurgie esthétique fait de véritables adeptes. Ces images de beauté, basées sur des modèles corporels de minceur féminine et de supermusculature masculine, ne correspondent pas à la réalité physiologique du corps humain et influencent l’estime de soi des enfants. Selon l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire, environ 50% des jeunes québécois qui présentent un poids santé normal ou inférieur à la normale sont insatisfaits de leur apparence corporelle.

Exposées aux messages quotidiens pour atteindre un corps «parfait», les filles subissent davantage de pression sociale en lien avec leur apparence physique. On accorde beaucoup d’importance à leur image, par exemple, dans la conception des vêtements qui leur sont destinés. Conçus différemment selon le sexe, les vêtements pour filles sont axés sur l’esthétisme tandis que ceux pour les garçons renvoient au confort et à la liberté de mouvement. Les filles sont donc plus assignées au règne des apparences ce qui les conduit, plus facilement, à développer une préoccupation excessive à l’égard du poids ainsi qu’à adopter des comportements alimentaires malsains.

Les cours des écoles ne sont pas épargnées à cette pression : nous avons tous déjà été témoin, un jour ou l’autre, des moqueries que subissait un jeune en lien avec son apparence ou son poids. Ces moqueries peuvent dégénérer et devenir des actes d’intimidation conduisant à l’isolement et au rejet des enfants qui ne correspondent pas aux modèles de beauté.

Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire