Parfois je suis un renard
4-9 ans
Parfois je suis un renard
Le livre propose une galerie de portraits d'enfants qui portent des masques d'animaux totémiques, comme le loup, le chevreuil, le papillon, l'ours, le castor, etc. De courts textes appuient ces identités génériques en présentant un sentiment général, qui décrit le totem: "Parfois je suis un castor, laborieux et déterminé. Je ne grignote que pour mes besoins et je termine toujours la tâche." L'ensemble se présente à la manière d'une initiation ludique à la culture autochtone anishinaabée et est appuyé par des peintures tendres et lumineuses. [SDM]

Gagnant, Prix Marilyn Baillie, 2016 / Finaliste, Prix Blue Spruce, 2017

Diversité culturelle
Diversité culturelle

Dans cette section, vous serez transportés à travers des histoires originales d’amitié interethnique. Des fenêtres ouvertes sur le monde, du Nunavut au Mali, en passant par la Chine, qui nous font découvrir des personnages inspirants, qui vont au bout de leurs rêves. De beaux albums qui mettent de l’avant des personnages porteurs d’espoir en savoir plus.

et qui invitent les enfants à s’ouvrir à d’autres cultures. Lire la suite …

Le Québec est de plus en plus multiculturel. Des peuples autochtones aux dernières vagues de réfugiés des guerres du 21e siècle, sa population y est diversifiée. Malgré la reconnaissance de l’apport du multiculturalisme à la société québécoise, il ne demeure pas moins que les minorités ethniques subissent, encore trop souvent, des discriminations de toutes sortes en lien avec leur origine.

Toute discrimination raciale, qu’elle soit basée sur l’apparence physique, la langue, les pratiques religieuses, les coutumes ou autres, a pour conséquence d’induire un traitement inégalitaire. Malgré des lois garantissant un égal accès au logement, à l’éducation, aux services de santé, à l’emploi, force est de constater que les personnes racisées vivent davantage d’exclusion. De plus, les minorités visibles sont encore sous-représentées dans la sphère politique, économique et culturelle, ce qui réduit les possibilités d’images positives des différentes communautés ethniques et culturelles. En fait, bien souvent, ce sont des représentations négatives de ces groupes qui sont véhiculées dans les médias et qui viennent banaliser, et parfois même amplifier, la discrimination et la violence à leur égard.

Il ne faut pas oublier que les nouveaux arrivants font face à plusieurs difficultés, entre autres, l’apprentissage d’une nouvelle langue, l’intégration à une nouvelle culture, la recherche d’un emploi, la reconnaissance de leur diplôme, etc. Ces défis peuvent les amener à vivre des moments très pénibles ayant une influence sur la dynamique familiale et conduisant à l’isolement. 22% des familles du Québec sont issues de l’immigration, c’est-à-dire qu’une famille sur cinq est dirigée par un couple dont au moins un des conjoints est immigrant.