Joan Procter, la femme qui aimait les reptiles!
6-9 ans
Joan Procter, la femme qui aimait les reptiles!
Au début du 20e siècle, Joan Procter se distingue des autres petites filles de son âge parce qu'elle préfère les traités scientifiques sur les reptiles aux histoires de princesses, et qu'elle prend même le thé avec certains de ses compagnons à écailles qu'elle a adoptés. Elle voue ainsi déjà une fascination sans bornes pour les lézards, tortues et serpents, se documentant sur eux même quand elle manque l'école à cause d'une grave maladie chronique. Cela ne l'empêche pas d'apporter son crocodile de compagnie en cours de mathématiques et d'obtenir un poste d'assistante auprès du conservateur du département des reptiles et des poissons du Muséum d'histoire naturelle sans avoir fait d'études. Elle prend même les rênes après le départ à la retraite de ce dernier avant de se voir offrir un emploi au zoo de Londres, où elle doit emménager un nouveau pavillon pour les reptiles. Elle se passionne plus que tout pour deux nouveaux pensionnaires méconnus: des dragons de Komodo. Prenant grand soin de ces derniers et emmenant même l'un d'eux lors de ses conférences, elle démontre que cet animal est bien moins dangereux que ce que laissent entendre les histoires à son sujet. [SDM]

Égalité des genres
Égalité des genres

Cette section vous présente des livres faisant la promotion des rapports égalitaires entre les filles et les garçons. Des histoires allant au-delà des stéréotypes, où les enfants prennent part aux aventures en se laissant bercer par les émotions indépendamment de leur identité sexuée. Des récits mettant en scène des personnages où en savoir plus.

les enfants sont tout simplement… eux-mêmes! Vous y retrouverez aussi des albums portant sur la défense des droits des femmes, sur le féminisme, sur les métiers non traditionnels ou sur d’autres sujets en lien avec la lutte contre le sexisme exercé envers les femmes. Lire la suite …

Le Québec a connu plusieurs avancées en matière d’égalité hommes-femmes au cours de son histoire récente. Bien que le principe de l’égalité des sexes soit désormais inscrit dans la Charte des droits et libertés de la personne, les exemples démontrant que les femmes vivent encore des discriminations basées sur leur sexe ne manquent pas: elles gagnent en moyenne 75% du salaire des hommes et elles ont des conditions de vie plus précaires1; elles assument encore majoritairement les tâches reliées à la vie familiale et domestique; les différentes formes de violence sont davantage exercées à leur encontre et elles sont encore sous-représentées dans les instances décisionnelles. Prendre conscience de ces inégalités est un premier pas vers la construction d’une société plus juste, égalitaire et solidaire.

Par ailleurs, dès le plus jeune âge, on assigne aux enfants des modèles et des rôles déterminés en fonction de leur sexe. Cette différenciation, pour la plupart du temps construite de toute pièce, participe non seulement à la construction de leur identité, mais aussi au maintien des stéréotypes sexistes. Trop nombreux sont les jouets qui témoignent de cette réalité. D’abord, plusieurs jeux sont conçus spécialement en fonction du sexe, ce qui confine les filles et les garçons dans des univers distincts. De plus, les jeux «pour filles» sont souvent de type plus passif, associés à la beauté, aux soins et aux tâches domestiques tandis que les garçons se font présenter des jeux plus actifs, associés aux sports, aux combats et à la construction. Il n’est donc pas rare que les enfants, ne se conformant pas à ces modèles réducteurs, soient davantage marginalisés. Parallèlement, ces identités sexuées participent aussi au maintien des inégalités entre les sexes.

1 Gouvernement du Québec, 2015. Conseil du statut de la femme. Portrait des Québécoises en 8 temps.